Créé fi n 2014, le trio oscille entre Free Jazz, performance musicale, et musique répétitive.
Influencé aussi bien par Miles Davis (70’s), par de nombreux sons d’animaux, par Zs, Big Satan, Albert Dupontel, que par les gamelans d’Indonésie ou Adama Dramé, Tournez Nadège propose une musique à la fois semi-festive et surprenante.
Les séquences de groove, les envolées mélodiques, les textures sonores brutes et de motifs répétés à l’outrance s’enchaînent et se tuilent en toute transparence.
Matthieu : «On s’organise des scénarios dans lesquels on est bien et on a pas l’impression d’être contraints.
Si Thomas veut prendre une guitare d’enfant ou une guitare baryton ou si je veux chanter ou jouer de la
batterie, ou si Alexis veut faire du sax ou des percus, on le fait…
C’est un disque très court (22 mn) dans lequel il y a beaucoup de montages : il s’agit d’une sélection de
plusieurs impros totales, agencées d’une manière volontairement sèche et «zappée»; le but étant de
déceler une unité esthéti que dans ce qu’on fait et de créer un objet qui se tient avec des éléments
disparates (…) L’ambiance du disque est assez dense. L’idée est d’abord d’»être dans le son», dans le
groove, avec des ruptures et des choses inexpliquées, (et aussi beaucoup d’humour), puis il y a deux
moments qui s’ouvrent, qui se posent et où on accède après des traversées parfois «dures», à une
détente, une délicatesse, qu’on espère musicale, c’est à dire honnète.»

A l’écoute d’une pièce de TOURNEZ NADÈGE, chaque auditeur piochera en fonction de son humeur du moment, entre les ténèbres et le ludique.