Un saxophone à l’abandon, perdu, fantomatique et errant entre ombres et lueurs spectrales, se réincarne parfois brutalement dans de furieuses envolées ultra physiques qui vous prennent aux tripes. Accompagné d’un esprit frappeur qui œuvre dans son coin à trouver des solutions concrètes, en peintre multicolore, à cet inconsistant état des choses, ils finiront par s’inventer ensemble un destin possible, quelque part entre le free jazz et l’improvisation libre. Avec la batterie intemporelle (et horizontale) de Mathias Pontevia et les saxophones aventuriers (et verticaux) de Jean-Luc Petit.