« D’un trait. D’un souffle.

D’une mise en branle qui convoque la faille.

Comme une tératologie du souffle, lèvres entrouvertes pour laisser libre cours.

Filet d’air tantôt obstrué, tantôt ajouré, livré aux artéfacts, avatars et autres impondérables qui le (con)fondent dans son incomplétude.

Le souffle éclaté innerve l’ossature du trait, véhiculant, charriant dans ses rets de salive coulures et déchirures, bourdonnements et grésillements.

[…]

Le mortier sonore ainsi obtenu étaye l’édifice d’un discours dévoyé aux traits lacuneux par essence disposé à l’échange. »*

* extrait du recueil « Rien n’est plus beau qu’un trait d’alto ex-nihilo ».