jazz expérimental
Aurélien Leif : compositions, flûte de pan, guitares, guimbardes, harmonicas, rires, trompette, banjo, voix, machines, eau, clochettes, percussions, flûte à bec.
Aurélien Leif aurait-il voulu ajouter à la longue liste des interprétations et des représentations du mythe de méduse sa version musicale, à l’instar d’Erik Satie ou de l’obscur et oublié Gervais, musicien du Duc de Chartres ? A l’écoute de cette œuvre on est tenté de répondre par l’affirmative tant les quinze titres qui composent cette suite forment un tableau autant monstrueux et effrayant que terriblement charmeur. Bienvenue dans ce gorgonesque poème électroacoustique, qui sonne comme la B.O. d’un film psyché des années soixante-dix tendance Jodorowskienne ou la face B d’un album perdu du Floyd, sorte de pop ultra expérimentale traversée d’un blues électrocide au goût de peyotl.